"La municipalité ne peut accepter que le travail quotidien et difficile de notre police municipale soit ainsi discrédité par des individus isolés", voila ce qu'affirmait la Mairie de Saint Laurent du Var il y a quelques mois à la suite des révélations de "fichages illégales" du quotidien Nice Matin.
Aujourd'hui suite à une demande d'explication de Patrick Villardry lors du dernier conseil municipal, Joseph Segura lit la réponse écrite par son équipe (sans possibilité donner la possibilité d'un échange avec l'élu de l'opposition, la democratie ne prend un coup) : "Un policier municipal, et non pas deux, a fait l’objet cet été d’un arrêté de révocation que j’ai signé, à la suite d’un avis favorable émis par un conseil de discipline se fondant sur un rapport d’enquête administratif et sur de nombreux témoignages. Ce conseil de discipline était présidé par un magistrat, et réunissait des élus municipaux et des représentants élus du personnel. À la suite du même conseil de discipline, un avertissement a été émis à l’encontre d’un deuxième policier municipal et un troisième a fait l’objet d’un avis favorable à une sanction de deux mois de mise à pied. Mais je n’ai pas encore pris l’arrêté pour l’appliquer, car l’intéressé est en arrêt de travail prolongé. Il ne m’est, bien sûr, pas permis de livrer en séance publique du conseil municipal le contenu des avis du conseil de discipline, car il y a des recours devant le tribunal administratif. Mais depuis cette révocation, le climat de travail au sein de la police municipale s’est très nettement apaisé."
A un moment il faut savoir soit la police municipale est irréprochable et donc, ces sanctions sont étonnantes, soit il y a un souci et là, le maire de la ville doit donner des éclaircissements à ses administrés.