Il cachait la drogue sous le lit de son fils Imprimer
Écrit par Nice Matin   
Mercredi, 14 Septembre 2011 05:22

Jusqu’au bout, il aura rechigné à dénoncer ses fournisseurs et ses clients. C’est donc seul que Julien Ferrandes, a été condamné lundi pour trafic de stupéfiants à trois ans de prison. Ferme, sans l’année de sursis et les aménagements de peine qu’avait pourtant suggéré le procureur Jean-Louis Moreau. Le tribunal correctionnel de Grasse que présidait Marc Joando a jugé coupable ce Laurentin de presque 24 ans, de tous les faits qui lui étaient reprochés.

 



Le 15 juillet à 19 h 50, Ferrandes est interpellé dans un appartement du quartier du Point-du-Jour à Saint-Laurent-du-Var qu’il squatte avec sa compagne, dont il partage la vie depuis quatre ans, et leur fils de 2 ans et demi. « Singe », son surnom dans le milieu, vient d’être dénoncé par une source anonyme.

 

La cité étant considérée comme sensible, les enquêteurs ont renoncé à une filature et confié à des policiers d’élite l’interpellation que l’avocate de la défense, Me Béatrice Eyrignoux, jugera « particulièrement musclée. (…) Le GIPN qui a trouvé le jeune homme endormi n’avait pas besoin de lui infliger les marques de tuméfaction que j’ai pu constater autour de ses yeux ».

 

Après avoir enfoncé la porte blindée de « ce domicile bien protégé », pointera Marc Joando, les policiers ont découvert, dissimulés sous le lit du garçonnet, du cannabis (7,6 kg de résine et 3 g d’herbe), presque 5 g de cocaïne, une balance électronique, quelques emballages et des billets pour une valeur de 140 euros. Un butin qui amènera le prévenu à renouveler ses aveux hier à la barre.

 

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